Jouer sur green d’hiver ! Oui mais pourquoi ?
La saison estivale, ainsi que la période du programme de compétitions, viennent de se terminer, et nous sommes dans cette période automnale dite de transition.
En effet, celle-ci marquera la fin du calendrier estival et le début d’un programme hivernal, avec une multitude d’organisations qui doivent permettre de poursuivre la pratique de notre sport, mais aussi de conserver la vie sociale de notre club.
Sur les parcours, nous voyons se dessiner — et pas toujours d’un bon œil — des « greens d’hiver ». Ceux-ci sont souvent signe de conditions de jeu moins agréables, de par leur qualité souvent moins bonne qu’un green classique, et par leurs positionnements parfois très courts ou difficilement placés, notamment sur des par 3.
Malgré ces inconvénients, ils présentent une multitude d’avantages, en période de faibles températures ou d’humidité excessive, afin de préserver les bons greens pour la saison suivante.
Un green d’hiver va permettre la poursuite de l’activité et contribuer à préserver les greens pendant toute la période de faible croissance du gazon, et éviter ou permettre :
- une dégradation trop importante de la planimétrie ;
- une compaction excessive des greens, en période d’humidité prolongée ;
- une cassure du brin d’herbe, en cas de piétinement par période de gel ;
- une propagation trop importante des maladies hivernales ;
- une véritable période de repos des greens, avec des hauteurs de gazon plus importantes ;
- une continuité de l’activité, même en période extrême ;
- une reprise d’activité dans de bonnes conditions dès le début de saison ;
- de canaliser la circulation, afin d’éviter les zones sensibles.
Autant d’avantages qui justifient leur utilisation dans nos latitudes…
Bon golf !
