Comment arroser à juste dose nos surfaces de jeu ?

La question des réserves d’eau et de leur bonne utilisation est particulièrement importante, notamment en période de sécheresse prolongée, comme celle observée cette saison.

Différents paramètres peuvent être mesurés et améliorés afin d’optimiser l’utilisation de l’eau d’arrosage et ainsi diminuer les quantités d’eau utilisées. Parmi ceux-ci, la hauteur de tonte est souvent évoquée : la relever permet de limiter le stress du gazon et de renforcer sa résistance. Toutefois, le facteur déterminant reste la densité et la profondeur de l’enracinement. Effectivement, une grande partie des nutriments, dont principalement l’eau qui est essentielle à la survie du gazon, sont puisés par les racines du gazon via leurs poils absorbant. C’est ainsi que plus l’enracinement sera profond et dense, plus le gazon sera capable d’absorber l’eau utile à sa bonne santé.

Ce paramètre d’enracinement est aussi lié étroitement à ce que l’on appelle la Réserve Facilement Utilisable du sol (RFU). Par définition, plus un sol sera sableux, plus il aura un pourcentage important de Réserve d’eau Difficilement Utilisable (RDU) et plus un sol sera limoneux, plus il aura une Réserve d’eau Facilement Utilisable (RFU).

D’où l’importance de travailler l’enracinement en sol plus sablonneux afin de mieux utiliser les faibles réserves d’eau et ainsi pouvoir diminuer les quantités d’eau d’arrosage.

Dans un sol équilibré de par ses caractères physique et agronomique, la gestion de l’arrosage peut être assurée à partir de données issues d’une station météo mesurant l’évapo-transpiration (ET).

 

Une gestion raisonnée de l’arrosage, combinée à un enracinement profond et à une bonne connaissance des caractéristiques du sol, permet ainsi d’optimiser l’usage de l’eau tout en préservant la santé du gazon, même en période de sécheresse.

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